Construction d’une école de danse à Aubervilliers
Mission partielle (Permis de construire) – obtenu
Le projet consiste à démolir partiellement des entrepôts présents sur plusieurs parcelles et à construire en lieu et place un bâtiment permettant d’accueillir une école de danse.
Le projet se développe sur une emprise foncière discontinue donnant sur deux rues perpendiculaires l’une à l’autre de telle sorte que deux façades sur rue sont constituées sans avoir de continuité. La physionomie du terrain est ainsi faite que le bâtiment projeté enserre un ensemble de maisons de ville, interrompant la continuité d’avec les autres maisons de la rue.
Le projet propose une typologie architecturale contemporaine qui joue du contraste entre des maisons existantes et un équipement public conçu pour faire « signe » dans le tissu urbain avoisinant, à l’échelle du quartier.
Le traitement architectural des deux façades sur rue sera de même nature, de telle sorte qu’en flânant dans l’espace public, on ait un double sentiment. Soit, le sentiment que les façades peuvent être réunies en substituant les maisons par le prolongement des façades jusqu’à l’angle des deux rues. Soit, le sentiment qu’elles ont été amputées de la partie les rassemblant. Ce second sentiment d’amputation d’une partie de la façade est renforcé par la matérialité des héberges du projet. Le rouge vif de l’enduit de ravalement retenu, renforce ce sentiment « d’écorché », le rendant littéral, voir presque médical. En somme, les deux façades soulignent une discontinuité symbolique. Le projet est scandé par une succession de « porches » étirés qui prennent place sur une façade en brique (plaquettes) de teinte rouge. Ces « porches » qui existent sous forme de deux largeurs différentes, donnent, suivant un écartement variable, un rythme à la façade. Ils accueillent les ouvertures et se terminent dans la hauteur par un balcon lui-même arrondi et dimensionné suivant l’exact report du diamètre de la voute supérieure du « porche ». Une corniche également en béton blanc tout comme les « porches » vient faire la jonction entre la façade et le démarrage de la toiture. Le bâtiment est couronné par une couverture en zinc quartz qui démarre de façon arrondie avant de se prolonger en pente. La rencontre entre l’arrondi de la toiture et l’arrondi de la voute des « porches » permet d’accentuer le rythme de la façade.
Le bâtiment sollicite des références industrielles, que l’on retrouve habituellement dans le nord de Paris.
Il est composé d’une partie ERP constituée de l’école de danse, d’un logement de fonction et de bureaux administratifs soumis à la réglementation du code du travail. L’entrée principale de l’école de danse se trouve au centre de la façade principale donnant sur la rue Alphonse Daudet. Le « porche » accueillant l’entrée est matérialisé par une marquise qui la distingue des autres « porches ».
Plaquette de présentation du projet.Construction d’une école de danse à Aubervilliers
Mission partielle (Permis de construire) – obtenu
Le projet consiste à démolir partiellement des entrepôts présents sur plusieurs parcelles et à construire en lieu et place un bâtiment permettant d’accueillir une école de danse.
Le projet se développe sur une emprise foncière discontinue donnant sur deux rues perpendiculaires l’une à l’autre de telle sorte que deux façades sur rue sont constituées sans avoir de continuité. La physionomie du terrain est ainsi faite que le bâtiment projeté enserre un ensemble de maisons de ville, interrompant la continuité d’avec les autres maisons de la rue.
Le projet propose une typologie architecturale contemporaine qui joue du contraste entre des maisons existantes et un équipement public conçu pour faire « signe » dans le tissu urbain avoisinant, à l’échelle du quartier.
Le traitement architectural des deux façades sur rue sera de même nature, de telle sorte qu’en flânant dans l’espace public, on ait un double sentiment. Soit, le sentiment que les façades peuvent être réunies en substituant les maisons par le prolongement des façades jusqu’à l’angle des deux rues. Soit, le sentiment qu’elles ont été amputées de la partie les rassemblant. Ce second sentiment d’amputation d’une partie de la façade est renforcé par la matérialité des héberges du projet. Le rouge vif de l’enduit de ravalement retenu, renforce ce sentiment « d’écorché », le rendant littéral, voir presque médical. En somme, les deux façades soulignent une discontinuité symbolique. Le projet est scandé par une succession de « porches » étirés qui prennent place sur une façade en brique (plaquettes) de teinte rouge. Ces « porches » qui existent sous forme de deux largeurs différentes, donnent, suivant un écartement variable, un rythme à la façade. Ils accueillent les ouvertures et se terminent dans la hauteur par un balcon lui-même arrondi et dimensionné suivant l’exact report du diamètre de la voute supérieure du « porche ». Une corniche également en béton blanc tout comme les « porches » vient faire la jonction entre la façade et le démarrage de la toiture. Le bâtiment est couronné par une couverture en zinc quartz qui démarre de façon arrondie avant de se prolonger en pente. La rencontre entre l’arrondi de la toiture et l’arrondi de la voute des « porches » permet d’accentuer le rythme de la façade.
Le bâtiment sollicite des références industrielles, que l’on retrouve habituellement dans le nord de Paris.
Il est composé d’une partie ERP constituée de l’école de danse, d’un logement de fonction et de bureaux administratifs soumis à la réglementation du code du travail. L’entrée principale de l’école de danse se trouve au centre de la façade principale donnant sur la rue Alphonse Daudet. Le « porche » accueillant l’entrée est matérialisé par une marquise qui la distingue des autres « porches ».
Et si nous composions ensemble !
• 149 avenue du Maine, 75014 Paris
• contact@composition-architecture.fr
• +33 6 65 76 42 22
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